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Hier, j'ai planté le décor en ce qui concerne l'Exposition de Bruxelles 1935, et au sujet de ce projet en collaboration avec le BIE.
Je vais aujourd'hui donner quelques explications complémentaires sur cette première partie.
Comme je l'a dit, il n'est pas question de reconstituer en totalité cette exposition de Bruxelles 1935.
Chacune des séquence du film ne devra pas dépasser 1 à 1mn30sec... multiplié par le nombre de films... il ne faut pas que le film final fasse plus de 15mn.
Pour entrer dans ce timing, il faut choisir des éléments appartenant à cette exposition, qui soient le reflet de celle-ci, le reflet de sa thématique, et pourquoi pas, le reflet de l'époque.
Il ne faut pas que ce soit un pavillon d'une nation, pour ne pas privilégier un pays plus qu'un autre.
Je rappelle que ce film sera un outil de communication pour le BIE (Bureau International des Expositions), à la fois pour promouvoir cet organisme, mais aussi et surtout pour promouvoir les Expositions universelles dans le monde entier. A noter qu'il y a presque 150 pays membres du BIE !
Le Choix pour l'Exposition de 1935 :
Un chois extrêmement difficile, car même si cette Exposition fût Universelle et Internationale, elle n'est pas restée comme d'autres dans les mémoires.
Un des rares palais ou pavillons emblématiques de cette exposition était bien sûr un des cinq palais érigés au Heysel, le principal, le numéro 5, le Grand Palais.
Ce palais s'imposait de lui-même, comme code de reconnaissance de cette exposition de 1935. Hélas, dans le cadre d'une reconstitution en 3d, on s'attache habituellement à restituer ce qui a disparu, pas l'existant !
Il s'avère que ce Grand Palais, comme les quatre qui 'entourent avaient été réalisés pour durer, et ainsi continuer à assurer leur rôle de palais d'expositions après l'évènement de 1935.
Cruel dilemme ! mais aucun des autres pavillons de l'exposition, pourtant si nombreux, ne peuvent situer cette exposition aux yeux du spectateur, même un minimum averti !
La solution trouvée, est de quand même conserver ce choix du Grand Palais, choix visuel, qu'il soit présent dans le film, mais pas comme élément principal. Il faudra qu'il soit aperçu, rendant non-équivoque l'exposition à laquelle il appartient.
A ce stade, il faut encore trouver quels seront les pavillons, héros de cette séquence ?
Dans ce choix, j'ai été aidé par le Professeur Dr. Coomans, une des personnes qui connaissent le mieux les expositions belges, et notamment celle de Bruxelles 1935.
En effet, il m'a rapidement aiguillé sur un groupe de pavillons, situés non loin du Grand Palais, des pavillons que je connaissais, qui faisais déjà partie d'une première sélection.
J'ai tout de suite étudier un peu plus en détail cet ensemble, oeuvre d'un très célèbre architecte Belge, Henry Lacoste, qui s'était déjà illustré à l'Exposition de 1931 à Paris, avec la réalisation du Pavillon du Congo Belge.
A l'exposition de 1935, cet architecte a eu fort à faire et s'est occupé de nombreux pavillons. Dans cet ensemble, nous trouvons le pavillon de la Vie Catholique, la Galerie des Arts Décoratifs, le Kiosque des Statuaires, le Pavillon de la Grèce, le Palais du Commissariat Général, etc...
C'est ce dernier que j'allais choisir comme élément principal du film.
Même s'il ne correspond pas vraiment à la thématique de l'exposition, il a de nombreux atouts pour lui. Son architecture, en premier lieu, avec son style Art Déco très à la mode, avec son côté exotique, également très dans l'air du temps, et pour l'originalité de sa conception, contrastant avec beaucoup de réalisations de l'époque, de vives couleurs, des fresques peintes, des carreaux de verre, des briques ou des tuiles vernissées aux couleurs vives, et d'autres pavillons dans le même styles, dans un écrin de verdure. Cet ensemble est assurément "le" morceau de choix de cette exposition !
Voici ci-dessous, un plan de l'exposition qui permettra de situer ces sélections dans l'exposition de 1935.
En rouge, le Grand Palais, qui existe toujours. En jaune, le groupe de construction, avec le kiosque des Statuaires, le Palais du Commissariat général, et la Galerie des Arts décoratifs, en forme de haricot !
Evidemment, ça aurait été plus pratique que ce groupe de petits pavillons soient plus près du Grand Palais, car je ne vais pas m'aventurer à aller réaliser les pavillons voisins.
Je vais user d'artifices de cadrage pour que ça ne soit pas trop gênant, mais certainement aussi en utilisant de la végétation pour cacher l'inexistant.
De toute façon, le petit parc autour de ces constructions était très vert, comme l'atteste la photographie ci-dessous !
On aperçoit au fond de l'image un curieux pavillon avec flèches et dômes dorés. Il s'agit du Pavillon de la Vie Catholique, du même architecte, Henry Lacoste.
Hélàs, il se trouve dans l'axe, quand on regarde en direction du Grand Palais à partir du parc des pavillons choisis. Là, je n'ai pas encore résolu le problème.
Même si c'est un pavillon qui me passionne, et dont j'aimerais en réaliser une restitution 3d, il n'est pas sage d'envisager cela pour le projet actuel, à la fois pour des raisons de temps, mais également de thématique.
Je vois d'ici le "gros arbre" pointer le bout de son nez, pour le cacher... on verra quand on y sera !
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