Monaco, si connu, si couru, présente à Bruxelles des choses ignorées de la plupart de ses visiteurs.
Dans cet angle du pavillon, par exemple, se dresse un dolmen de l'âge du bronze; une tombe avec son squelette authentique. Et sous trois globes de plastique, de la vaisselle néolithique, énéolithique et chasséenne. Nul ne se serait attendu à ce rappel si concrètement illustré d'un passé lointain, auquel la principauté marque ainsi son attachement.
C'est d'autant plus frappant qu'à deux pas de là, au centre de la salle, Monaco donne une idée tout aussi concrète de ses activités les plus modernes; toute une industrie que l'on connaît peu, elle aussi : maroquinerie, ferronnerie, céramique, moteurs, machines-outils.
Non moins impressionnant est l'arbre généalogique de la dynastie des Grimaldi. Depuis Otto Canella, en 1070, trente princes la prolongent jusqu'à ce jour. Voici, depuis le moyen âge, leurs fiefs et leurs possessions dans le monde; le Monaco d'aujourd'hui y tiendrait plus de cent fois.
Page de garde de la plaquette éditée par le pavillon monégasque lors d'Expo'58. |
Derrière le pavillon de la Turquie, on aperçoit le mât du pavillon de Monaco (Architecte : Ch. Gamba) |
Situation du Pavillon de la Principauté de Monaco à l'Exposition de Bruxelles 1958 |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire