lundi 26 mars 2012

Le BIE en Belgique...

Les experts du Bureau international des Expositions sont en Belgique pour vérifier la faisabilité d’une exposition internationale à Liège en 2017.

Une délégation du Bureau International des Expositions (BIE), emmenée par le président de la Commission exécutive du BIE, Steen Christensen, mène depuis lundi une mission d’enquête dans le cadre de la candidature de la Belgique à l’organisation de l’Exposition internationale 2017 à Liège. Les membres de la délégation ont été reçus par le Premier ministre Elio Di Rupo, à l’Académie royale de Belgique à Bruxelles.


Liège ou Astana
La mission d’enquête se déroulera du 26 au 30 mars. La délégation se rendra durant deux jours à Bruxelles, mercredi à Namur et en fin de semaine à Liège. Le BIE, qui compte 160 Etats-membres, désignera la ville organisatrice le 22 novembre prochain, soit Liège, soit Astana (Kazakhstan).

Demeyer : « La candidature de tout un pays »
« Il s’agit de la candidature d’une ville, Liège, mais aussi de tout un pays. Cela fait maintenant des années que nous dépensons notre énergie pour gagner et arriver à convaincre les 160 pays qui enverront leur délégué en novembre prochain. Nous sommes disponibles cette semaine 24h/24 pour les membres de la délégation », a déclaré le bourgmestre de Liège, Willy Demeyer.

Di Rupo : « On espère que Liège va gagner »
Le Premier ministre Elio Di Rupo s’est montré confiant, tout en rappelant qu’il s’agissait d’une compétition. « On espère que Liège va gagner. La Ville, les gouvernements wallon et fédéral font le maximum pour qu’il en soit ainsi ». Le Premier ministre a ajouté que l’organisation d’un tel événement à Liège ne devrait normalement rien coûter au contribuable, se référant aux conclusions d’un bureau d’étude international. L’un des challenges est de rendre le projet « auto-suffisant », en faisant en sorte que les recettes couvrent les dépenses, a-t-il dit.


Aucune des deux villes ne part gagnante :
Le secrétaire général du BIE, Vicente Loscertales, a déclaré qu’il aimait beaucoup la Ville de Liège mais a ajouté qu’il examinera les dossiers avec la plus grande indépendance.

Aucune des deux villes ne part donc gagnante, a-t-il fait comprendre. Le BIE examinera le dossier sous tous ses aspects, dont sa viabilité sur le plan économique et organisationnel. M. Loscertales a insisté sur l’importance du soutien de toutes les composantes de la société : du monde économique, politique et syndical mais aussi des citoyens eux-mêmes. L’union exprimée à travers le projet liégeois est le point fort de la Belgique, considère Léo Delcroix, ancien ministre de la Défense, et membre belge de l’assemblée générale du BIE.


« Connecter le Monde, relier les Gens et mieux vivre Ensemble »
Le thème mis en avant par les candidats est également évalué. Le slogan de Liège « Connecter le Monde, relier les Gens et mieux vivre Ensemble », qui s’inspire du développement des technologies de l’information et de la communication (TIC), a déjà été jugé pertinent par M. Loscertales. Le thème de la ville d’Astana est, lui, consacré à l’énergie.

Pour M. Delcroix, la Belgique pourrait compter sur les soutiens des pays européens, d’une majorité des pays d’Afrique et d’Amérique du Sud. « Si les éléments de politique générale jouent un rôle, le dossier pèse également », relativise-t-il. M. Delcroix, qui est presque sûr d’une victoire liégeoise, estime que la mission d’enquête sera importante mais non décisive puisque les membres de la délégation ne feront que des propositions à la Commission exécutive du BIE.

Source BELGA

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