mardi 16 septembre 2014

Le Canada à l'Exposition universelle de Bruxelles 1910



La participation canadienne fut l'une des plus belles et des plus intéressantes, surtout pour un pays surpeuplé comme la Belgique.

Les directeurs de ce compatiment, M. le colonel William Hutchinson, commissaire général, et M. Thomas Coté, commissaire général adjoint, et les fonctionnaires qui les assistaient s'étaient proposé de montrer aux habitants de la Belgique les immenses ressources naturelles du Canada, et ils y réussirent pleinement.


Grâce aux produits exposés, aux indications qui les accompagnaient et aux tableaux suggestifs qui complétaient le tout, on put se faire une idée exacte du Canada, un des greniers du monde et un des dépôts de minerais les plus risque de l'Univers.

Le Canada est un pays à la fois très neuf et très civilisé. Les grandes photographies coloriées et transparentes et les peintures intéressantes qui contribuaient si agréablement à la décoration de la Section le présentaient sous ces deux aspects. On voyait, d'une part, d'immenses hôtels de belle apparence, des ponts, des quais, des ouvrages d'art prodigieux, d'immenses navires qui font le service des grands lacs, des élévateurs, des briqueteries, des papeteries, des bâtiments de mine énormes; d'autre part, les vastes champs, les grosses cultures, ces vergers opulents qui gagnent chaque jour sur l'ancienne sauvagerie, les forêts exubérantes, les paysages grandioses d'un caractère étrangement impressionnant.

Au centre de la Section étaient rassemblées les machines agricoles et s'érigeaient en trophées les produits caractéristiques de la contrée. L'un de ces trophées était formé d'anthracite, de mica, d'amiante et de nickel. Ces quatre minéraux font particulièrement l'orgueil du Canada. La production du nickel, surtout, son apanage; il fournit les neuf dixièmes de ce qu'en consomme le monde entier.





Tout autour de la Section des panoramas contribuaient à la démonstration de ses différents genres d'acitivité.

Dans le premier était représentée la culture des grains : la ferme, les moissons, la récolte, tous les travaux qui incombent au fermier jusqu'à ce qu'il apporte son blé à l'elevator. Le second compartiment montrait une des régions situées à la limite du Canada sauvage et du Canada défriché, une de celles où s'affirmait l'effort énergique des pionniers. Le compartiment suivant montrait les produits et le matériel de la pêche, les poissons excellents qui abondent dans des eaux aussi fertiles que les terres. Puis venaient les bois d'ébénisterie et de menuiserie de tous les tons, du blanc au rouge brun, du jaune au brun et au vert.

Enfin, au delà, on découvrait un autre panorama de forêt : des conifères que l'on exploite pour la fabrication de la pâte à papier.

Le compartiment canadien fut un des plus fréquentés du Solbosch et sons succès alla en croissant jusqu'à la fin de l'Exposition.


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