Comme nous avons pu le voir dans quelques précédents articles, l'Amérique Centrale et l'Amérique du Sud était très bien représentés lors de l'Expositin universelle de 1889 à Paris.
Je continue donc la série, et la présentation de ces pavillons, qui étaient rassemblés en bonne place, au pied de la Tour Eiffel.
Intéressons-nous maintenant au Pavillon du Brésil, Brésil qui est d'ailleurs depuis peu, grâce à la ville de Sao Paulo, candidat pour une Exposition universelle en 2020.
Pour commencer, une description du pavillon. Entre le pilier Est de la Tour Eiffel, le Palais du Mexique et celui de la République Argentine, le Pavillon du Brésil a été construit dans une très heureuse situtation. Il est, en effet, adossé au jardin qui dissimule les hangars où se produit la force motrice nécessaire au service de la Tour, et ce jardin semble faire un tout avec le pavillon.
C'est une très élégante construction, qui représente le type de la Renaissance lusitano-américaine, comme le pavillon du Vénézuela représente, lui, la Renaissance hispano-américaine. Nous avons là deux curieux spécimens des modalités d'une même efforts artistique adapté aux exigences de deux pays différents.
L'ensemble du pavillon est blanc, d'une blancheur éclatante qui contraste très heureusement avec le bariolage du Palais Argentin qui lui fait face. Les deux édifices se rendent mutuellement service et se font agréablement valoir l'un l'autre. La construction, malgré cette note blanche, est une construction métallique, mais des enduits de stucs sont venus recouvrir la charpente qui n'a été laissée apparente qu'aux bais, où l'architecte a su, du reste, tirer de cette charpente un joli effet décoratif. Le cadre de la porte et celui de la grande fenêtre de la façade principale, comme celui de la porte de côté, ont été mis en noir, et des appliques métalliques en forme de rosace, jointes aux boulons que l'on a dorés, produisent un coup d'oeil très séduisant.
La façade est divisée par quatre pilastres carrés, au pied de chacun desquels s'élève une statue. A hauteur de la première corniche le pilastre supporte une proue vigoureusement enlevée, avec une avancée de plus d'un mètre sur la façade. Au-dessus de cette proue, un écusson surmonté du drapeau brésilien vert et jaune.
La façade latéral est surmontée d'une terrasse sur laquelle se dresse, à une vingtaine de mètre de hauteur, une flèche carrée, une sorte d'observatoire appelé "Masto" au Brésil et qui, correspond au "mirador" de l'Amérique Centrale, la tour de garde.
A gauche de la façade principale, en allant vers le pavillon du Mexique, le pavilon se continue par une très élégante véranda qui conduit à une serre en rotonde installée entre le jardin de la Tour et le jardin particulier du pavillon. Cette serre contient des exemples variés de la luxuriante végétation brésilienne.
Tout cela forme un de ces ensembles les plus élégants de ce côté de l'Exposition de 1889, qui pourtant renferme nombre de constructions attrayantes.
Le Brésil avait très bien fait les choses à Paris cette année-la, car il était ami de la France.
Nous aurons l'occasion de revenir sur ce très intéressant pavillon, et de décrire en détail, ce que l'on pouvait voir à l'intérieur.
As we have seen in some previous articles, Central America and South America was well represented at the 1889 World Expo in Paris.So I continue the series, and the presentation of these pavilions, which were gathered in right place at the foot of the Eiffel Tower.
Let's look at the Pavilion of Brazil, Brazil is also more recently a candidate for World Expo in 2020 with the city of Sao Paulo.
To begin, a description of the pavilion. Between the eastern pillar of the Eiffel Tower, the Palace of Mexico and the Republic of Argentina, Brazil Pavilion was built in a very good situtation. It is, in fact, leaning against the garden that hides the premises where occurs the motive force in the service of the Tower, and the garden seems to be one with the pavilion.
This is a very elegant construction, which represents the type of the Luso-American Renaissance, like the pavilion of Venezuela represents it, the Spanish-American Renaissance. Here we have two curious specimens of the terms of the same artistic efforts adapted to the requirements of two different countries.
The whole house is white, bright white contrasting very happily with the motley Argentine Place facing it. The two buildings each service visit and are pleasantly argued the other. Construction, despite the white notes, is a metal construction, but the stucco came to cover the structure that has been left exposed as the bay, where the architect has, however, make this structure a beautiful decorative effect. The door frame and that of the large window of the main facade, like the side door, were black, and metal sconces shaped rosette attached to the bolts that have been browned, produce a look very attractive.
The facade is divided by four pilasters square at the foot of each of which stands a statue. A height of the first cornice on pilasters supporting a strong bow removed, with advanced over a meter on the front. Above the bow, a shield surmounted by a green and yellow Brazilian flag.
The front side is surmounted by a terrace on whichrise, around twenty meters of height, a square arrow, a kind of observatory called "Masto" in Brazil and which corresponds to the "belvedere" of Central America , the guard tower.
To the left of the main facade, on the way to the pavilion of Mexico, pavilon is continued by a very elegant veranda leading to a greenhouse in the garden rotunda installed between the tower and the private garden of the pavilion. The greenhouse contains various examples of the lush vegetation of Brazil.
All this forms one of the most elegant ensembles this side of the 1889 Expo, which nevertheless contains many attractive buildings.
Brazil had done things very well in Paris this year, because he was a friend of France.
We will have the opportunity to return to this very interesting pavilion, and describe in detail what we could see inside.
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