Le Théâtre Algérien.
Dans le village algérien et tunisien,
le théâtre était l'attraction principale. Situé près du centre
de « Midway Pleasance », il était attenant à la « Rue
du Caire ». La façade, comme on peut le voir sur ces photos,
n'était pas remarquablement prétentieuse, mais à l'intérieur du
bâtiment principal, on pouvait découvrir un dôme mauresque avec
des tours et un minaret dont l'extérieur était recouvert de riches
tuiles vernissées multicolores, comme à Tunis ou à Alger, en fait,
comme la plupart des bâtiments. On y trouvait également un café
maure, une maison kabyle et un village de tentes, le théâtre étant
l'édifice principal. Les gens du désert, dans leur le village,
s'affairaient à leurs occupations quotidiennes ; bijoux,
broderies et autres articles d'Afrique du Nord. Ce village, connecté
au théâtre, comptait plus de cinquante personnes, musiciens,
danseuses, jongleurs et certaines de celles-ci avaient des spécialités étonnantes.
Lors des spectacles, la plupart de ceux qui devaient y participer étaient déjà visibles. Les danseuses se produisaient l'une après l'autre, au son de l'accompagnement aigu d'une musique désagréable, et pour tout dire, les danses étaient souvent décrites comme des contorsions, et non comme de vraies danses. Bien qu'un peu moins conventionnelles que celles du théâtre persan, les performances étaient parfois gracieuses, et parfois vulgaires, mais toujours intéressantes. On y découvrait la fameuse «danse de la torture», un homme, apparemment en transe à cause de la musique et des mouvements, enfilait des piques métalliques à travers ses bras, ses jambes, ses joues et ses lèvres, et même derrière ses lobes oculaires. Ce n'était pas un spectacle agréable.
Lors des spectacles, la plupart de ceux qui devaient y participer étaient déjà visibles. Les danseuses se produisaient l'une après l'autre, au son de l'accompagnement aigu d'une musique désagréable, et pour tout dire, les danses étaient souvent décrites comme des contorsions, et non comme de vraies danses. Bien qu'un peu moins conventionnelles que celles du théâtre persan, les performances étaient parfois gracieuses, et parfois vulgaires, mais toujours intéressantes. On y découvrait la fameuse «danse de la torture», un homme, apparemment en transe à cause de la musique et des mouvements, enfilait des piques métalliques à travers ses bras, ses jambes, ses joues et ses lèvres, et même derrière ses lobes oculaires. Ce n'était pas un spectacle agréable.
The Algerian Theatre.
The Algerian and Tunisian Village, in
which the theatre was the chief attraction, was situated near the
center of the Midway Pleasance and adjoining the Street of Cairo. The
frontage, as may be seen in the illustration, was not remarkably
pretentious, but the main building inside had a Moorish dome with
towers and minaretsn and its exterior was covered with the rich-hued
glazed tiles of Tunis and Algiers, as, in fact, were most of the
buildings.
I here were a Moorish cafe, a Kabyle house and a tent village, the theatre additionally being the main edifice. The desert people were seen about the village engaged in their regulard occupations and jewelry, embroideries and other North African wares to sold. Connected with the theatre were over fifty people, musicians, juggles, dancing girls and some amazing specialists. At the performances most of those who were to take part were in open view. The dancing girls would come on, one after another, to the accompaniment of the shrill, unpleasant music, and would go through with what has been so often described as a contortion, and not a dance at all. Though a little less unconventional than the Persian theatre, the performance was only graceful at times, and as times was but vulgarly interesting. Here the famous « torture dance » was performed, a man, seemingly half frenzied by the music and the movement, thrusting iron skewers through his arms, legs, cheeks and lips, and even behind on of his eve-balls. It was not a pleasant spectacle.
I here were a Moorish cafe, a Kabyle house and a tent village, the theatre additionally being the main edifice. The desert people were seen about the village engaged in their regulard occupations and jewelry, embroideries and other North African wares to sold. Connected with the theatre were over fifty people, musicians, juggles, dancing girls and some amazing specialists. At the performances most of those who were to take part were in open view. The dancing girls would come on, one after another, to the accompaniment of the shrill, unpleasant music, and would go through with what has been so often described as a contortion, and not a dance at all. Though a little less unconventional than the Persian theatre, the performance was only graceful at times, and as times was but vulgarly interesting. Here the famous « torture dance » was performed, a man, seemingly half frenzied by the music and the movement, thrusting iron skewers through his arms, legs, cheeks and lips, and even behind on of his eve-balls. It was not a pleasant spectacle.
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