mardi 15 septembre 2009

Le Japon au Champ-de-Mars, à l'Exposition universelle de 1878

Même si la modélisation du pavillon chinois de la Rue des Nations de 1878 est pratiquement terminé, son principal inconvénient dans mon projet, c'est que ce n'est qu'une façade, entourée d'autres façades.

Donc, si je veux en faire un film, et garder l'esprit d'alignement propre à ces façades de la Rue des Nations, il me faut au minimum réaliser les façades qui se trouvent de chaque côté du pavillon du Céleste Empire !

A sa gauche, se trouvait le pavillon espagnol, typé Maure, et à sa droite, le pavillon du Japon.

Voici ci-dessous un dessin d'époque extrait d'une grande frise qui reprenait toutes les façades de la Rue des Nations.

Même si ce document paraît être une source pratique et précise, il n'en est rien, quand on le compare aux rares photographies. Mais bon, je serais quand même content  de l'avoir quand je n'aurais aucune autre référence !

Finalement, le pavillon chinois, même s'il est au coeur de mon projet, paraît un peu ridicule à côté de son voisin espagnol !
Seconde étape maintenant, le pavillon japonais. Je n'ai pour le moment trouvé aucune photo qui mériterait ce nom ! Mais ces deux pavillons seront traités un peu plus chichement que celui de la Chine. Ils seront là car je suis un peu obligé, mais ça s'arrête là... ils seront moins détaillés que le pavillon chinois.
Ci-dessous, une chromo très approximative, tant en ce qui concerne les couleurs que la forme... l'esprit est là, sans plus...
et une belle gravure, qui en dit plus long, sans toutefois être d'une extrême rigueur.



Extrait de l'Exposition universelle de 1878 illustrée :

la façade du Céleste Empire de celle du Japon, qui n'est pas moins intéressante. L'entrée, qui s'ouvre sous un léger auvent de bois, est précédée d'une barrière de charpente massive; sur le mur sont peints, dans des cadres de cette ornementation exquise dont le Japon possède le secret, une carte du pays et un plan de Tokyo, la capitale. Un jardinet ravissant, entouré de treillages en bambou, orné de deux beaux vases bleus, rafraîchi par deux fontaines de porcelaine en forme de fleur, versant dans une vasque verte des filets d'eau par tous les pétales de sa corolle, égaye la façade de sa végétation.


« Ainsi nous apparaît, dans le pêle-mêle tumultueux de toutes les architectures, ce monde encore nouveau de l'extrême Orient, et qui exerce sur tous les visiteurs de l'Exposition une attraction irrésistible. »

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