lundi 14 décembre 2009

Le Projet de Film BIE, et l'Exposition universelle de Bruxelles 1935

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Cela fait maintenant quelques jours que je parle de l'Exposition de Bruxelles 1935, il est temps maintenant d'en dire un peu plus sur le projet.

Déjà, je commence à développer un prochain film assez conséquent, en collaboration avec le BIE, Bureau International des Expositions.
C'est un projet destiné principalement à la communication du BIE, sur son histoire mais aussi sur l'histoire des Expositions, de celles qui ont jalonné son parcours depuis sa création en 1931.

Bien sûr, dans le cadre de ce projet, nous ne retrouverons pas les expositions dans lesquelles je me suis spécialisé, ce qui ne veut pas dire que je ne continuerais pas parallèlement les autres projets liés aux expositions françaises.

Si la première Exposition d'envergure après la création du BIE et celle de Chicago en 1933, la première à avoir été validée par le BIE est bien celle de Bruxelles en 1935 !
Que les amoureux de l'Exposition de Chicago se rassurent, on verra bientôt quelques images de la reconstitution en 3d du Hall of Science de 1933, un des principaux palais thématique de l'Exposition américaine.

Ce film pour le BIE comportera 9 mini-films en 3d, sur 9 Expositions, de 1935 à nos jours.
C'est donc un projet d'envergure, qui ce fera sur deux années, du fait que ce la représente quand même un travail considérable, tant au niveau des recherches historiques et des références, de la reconstitution en 3d elle-même ou de la réalisation des films.

Comme vous pouvez l'imaginer, je ne vais pas reconstituer tout le contenu de ces neuf expositions, une vie n'y suffirait pas... ou il faudrait réquisitionner les studios Pixar pendant plus d'une année !
Non, il s'agit d'évoquer chacune de ces expositions, en montrant un ou plusieurs pavillons qui ont marqué cet évènement, et qui correspondent à la thématique de l'Exposition.
Il n'est pas non plus possible d'envisager de reproduire des pavillons nationaux, ce films s'adressant à tous les pays membres ou pas du BIE, il ne faut pas privilégier un pays plus qu'un autre. Pourtant, je peux vous assurer que cela aurait simplifié les choses !

Avant de commencer à distiller ici des images de la première reconstitution, parlons de la première exposition choisie, celle de Bruxelles en 1935. Voici ci-dessous un texte extrait du Guide de l'Exposition, qui servira d'introduction à cette première exposition du projet BIE :


Liège et Anvers, la Cité ardente et la Métropole, on revendiqué l'honneur de célébrer le centenaire de l'Indépendance de la Belgique en organisant les Expositions de 1930. Elles furent le fidèle reflet des progrès incomparables enregistrés dans certains domaines, par ce pays et par les autres, au cours d'un sicèle exceptionnellement fécond en réformes de toutes sortes.





Il fut décidé, à cette époque, que Bruxelles se verrait confier le soin de réaliser, cinq ans plus tard, une Exposition universelle et Internationale qui fût une synthèse vivante de l'activité générale du monde dans le temps présent.





Tâche vaste et que la difficulté des temps pouvais rendre particulièrement ardue aux animateurs infatigables de ce groudiose effort, MM. Adolphe Max, président du Comité exécutif; le compe Adrien van der Burch, Commisaire générale du Gouvernement; les vice-pésidents du Comité exécutif, MM. Raymond Vaxelaire et le Dr Joseph Van de Meulebroeck; Edouard Caspers, Commissaire général adjoint, Charles Fonck, Directeur général de l'Exposition. Le succès, avant même que s'ouvrent les portes de cette « world's fair » avait dépassé toutes les espérances.





Depuis, il n'a cesser de s'affirmer chaque jour davantage. L'opinion unanime, tant de nos compatriotes que de nos hôtes étrangers, s'est traduite par un concert de louanges à l'adresse des créateurs et des réalisateurs de cette prestigieuse manifestation.







Le nombre et la qualité des participations d'une part, la conception parfaitement heureuse de l'ensemble, la réalisation de chacun des palais et de pavillons d'autre part, laissent au visteur une impression inoubliable.





Le site d'Osseghem, sur lequel est érigée l'Exposition, est l'un des plus pittoresques de la capitale. Sa disposition en plateau, surplombant la ville, et s'inclinant en pente douce, lui confère des attraits qui ont été savamment mis en valeur. Les perspectives, les points de vue, la décoration, les systèmes d'éclairage et d'illumination, qui respirent une harmonie parfaire et un goût d'une sûreté exemplaire, ont défiés la critique.







La splendide disposition des Grands Palais – Halles permanentes qui abriteront des 1936, les Foires commerciales, manifestations et concours d'envergure – la judicieuse répartition des nombreux édifices, la hardiesse et l'élégance de leur architecture, de leurs coloris, de leur structure, le cadre particulièrement seyant qui pare chacun d'eux, sont autant d'éléments qui contribuent à mettre en relief l'aspect magnifique de cette Exposition. Sa superficie atteint 150 hectares, soit le tiers du territoire de Bruxelles compris entre ses boulevards extérieurs. Cette ampleur a permis d'éviter l'assemblage massif de palais et pavillons et de conserver à l'élément naturel sa place si nécessaire. C'est ainsi que l'on peut se reposer la vue au sein du parc de 17 hectaures, maintenu dans son aspect forestier. C'est ainsi que l'on pourra s'émerveiller, de toutes parts, devant les superbes plantations présentées avec un goût très sûr.





Les avenues sont larges, les perspectives nombreuses, les points de vue abondants. La gigantesque mise en scène de ce tableau féérique qui, à l'analyse, apparaît fouillé dans ses moindres détails, est une oeuvre de maîtres, comme jamais encore la Belgique n'en avait vue de plus vaste et de plus parfaite.





Aucun détail n'a été omis, aucune attraction n'a été oubliée : le promeneur trouvera, dans son séjour à l'Exposition, le plus grand agrément et il conservera, de sa visite, un souvenir impérissable.





Guide Officiel & Plan de l'Exposition universelle de Bruxelles 1935

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