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jeudi 4 octobre 2018

La Pologne à l'Exposition universelle de 1935 à Bruxelles

Pavillon du la Pologne - Avenue du Gros Tilleul - Exposition universelle et internationale de 1935 à Bruxelles.



Ce pavillon de la Pologne a été conçu par l'ingénieur Damman. Il occupe une superficie de 800 m² environ. La direction artistique de toutes les décorations intérieures a été confiée à Thadée Gronowsky. C'est Georges Vaxelaire (écrivain, diplomate et homme d'affaires belge) qui est le commissaire général de ce pavillon.

Il comprend un hall central et six salles latérales, plus un bureau d'informations occupant une salle derrière le hall central.


L'une d'elles est destinée à illustrer la chasse en Pologne.
Elle contient un grand nombre de rares et riches trophées de chasse constituant des records européens.

La deuxième salle montre le développement de l'agriculture et de l'industrie agricole en Pologne.

La troisième est consacrée aux industries polonaises.

A droite du Hall, trois autres salles. La première est consacrée au port polonais de Gdynia, fondé en 1924 et dont le développement prodigieux établit fut un vrai record technique.

La seconde salle de droite contient une très intéressante documentation sur le tourisme en Pologne, tandis que la dernière, est consacrée aux problèmes des communications en Pologne. On remarque des modèles de locomotives et wagons, produits des grandes industries polonaises.


Guide et Livre d'Or Expo 1935 Bruxelles


Localisation du pavillon de la Pologne dans l'Exposition de Bruxelles.
Au sud de l'Expo, avenue du Gros Tilleul - Entre les pavillons Hongrie et de la Norvège.
M. Charles BERCONI, Président du Comité Exécutif de la Section Polonaise.

M. Charles VAXELAIRE, Commissaire général de la Pologne.
Paysage d'hiver polonais : La vallée de la Strazyska.

vendredi 11 septembre 2015

La Turquie à l'Exposition universelle de 1935 à Bruxelles

 
L'administration des Monopoles de Turquie est représentée par M. Kenan Djemal.
Dans une fort jolie construction à la fois moderne et d'esprit oriental, la Turquie a exposé l'essentiel de sa production et a tenté, au moyen d'une grande variété de documents, de montrer à quel point la civilisation turque était poussée depuis quelques années.
La propagande est représentée par une foule de gravures, de tableaux et de photographies.

L'intérieur est plein d'élégance et de fraîcheur; une fontaine jaillit au centre d'un clair dallage de céramique. De très belles boiseries garnissent les parois, formant des armoires et des vitrines.

Les principales industries représentées sont celles du tabac, des vins et liqueurs et celle des fameux sels gemmes de Turquie, luisant comme des diamants.



L'histoire même de ces industries est évoquée devant le visiteur. On peut suivre l'évolution de la production du tabac depuis le moment où, il y a trois siècles, les marins gênois apportèrent d'Angleterre à Istanbul des feuilles de la plante à Nicot jusqu'à ce jour, où la production annuelle atteint des chiffres considérables.

On expose également l'historique des autres grandes industries de la Turquie, terre asiatique au passé si riche. N'est-ce point en effet dans l'Asie antérieure que sont nées les plus vieilles industries, notamment celles des vins.


Ci-dessous, la situation du pavillon de la Turquie, en face du pavillon de la Suisse, le long du Boulevard du Emile Bockstael :


jeudi 27 août 2015

Le Village Indien de l'Exposition universelle de 1935 à Bruxelles

Cet ensemble de constructions, d'une authenticité rigoureuse et colorée, avait été réalisé par l'« Associated American Indian Group », avec la participation de plusieurs organismes, tels que les Musées d'Histoire Naturelle, de Folklore, etc.



Dans un décor de roches rouges, s'élevaient des bâtiments représentatifs des diverses régions américaines : il y avait des maisons basses, comme il s'en trouve dans tous les villages du Nord. Encore, un blockhaus, semblable à ceux où les premiers colons se défendaient des incursions des Peaux-Rouges; une taverne, pareille à celles où les chercheurs d'or jouaient leurs gains, à celles que tant de films, dont « la Ruée vers l'Or », nous ont montrées avec leurs clients étranges et pourtant attachants. Un peu plus loin, un restaurant évoquait les bâtiments du Nouveau-Mexique; et des tentes de cuir brun, rehaussée de motifs aux vives couleurs, abritaient des Peaux Rouges authentiques, venus à Bruxelles au prix d'un long et pénible voyage.

Il y avait là toute une tribu, du grand chef qui, au cours de son séjour aux États-Unis, avait décoré le général Balbo, commandant en chef de l'Aviation italienne; des vénérables « Squaws », préposées à la préparation des mets familiaux; des vaillants guerriers; des gosses ravissants, hauts comme trois pommes et qui déjà portaient avec crânerie le costume national, les mocassins, les pantalons de cuir, la veste brodée, la coiffure de plumes...

Dans un cirque voisin, les Peaux Rouges donnaient des échantillons de leurs talents divers. L'un lançait le lasso avec une étourdissante virtuosité; l'autre, tireur émérite, faisait mouche à tous les coups. Le « médecin » de la tribu montrait comment, en Amérique, on guérit les malades en les berçant de chansons nostalgiques, en exécutant autour d'eux des danses magiques. Des cavaliers initiaient le public aux mystères du dressage des chevaux sauvages; et l'on vit, un beau jour, Son Excellence l'Ambassadeur des États-Unis recevoir, des mains du Grand Chef, une investiture solennelle, symbolisée par un tomahawk enrubanné aux couleurs de la République étoilée.

Livre d'Or de l'Exposition universelle de 1935 à Bruxelles.

 

mercredi 8 avril 2015

Le Palais de l'Iran à l'Exposition universelle et internationale de 1935 à Bruxelles

Le Palais de l'Iran s'élevait dans un coin charmant de l'Exposition, au centre du jardin des dahlias, près du Hall International, et des pavillon de la Palestine et de l'Egypte, complétant avec eux une synthèse de l'Orient légendaire et moderne à la fois. Cet édifice s'inspirait d'un des monuments les plus célèbres de l'antiquité : le palais de Darius à Persépolis. Au haut d'un large perron, des colonnes portaient un sobre péristyle, décoré de lions ailés à face humaine. M. Frankignoul, l'architecte chargé de la construction de ce palais, en étudia les plans dans nos musées; il eut pour collaborateur M. René Burgraeve.


Palais de l'Iran - Arch. M. Frankignoul.

Dès l'entrée on était saisi par une atmosphère d'art et de luxe délicats; aux murs et sur le sol, des tapis, répliques des tapis de Perse les plus justement fameux. Parmi eux, une copie du tableau « la Chasse », une des merveilles orientales du Musée du Louvre. Les visiteurs admiraient la finesse, le fondu, le velouté de ces tissus d'une étonnante finesse; l'un, de pure soie, était la merveille de cette section.
Le Département de l'Industrie, en ces dernières années, a multiplié en Iran les écoles professionnelles où l'on enseigne l'art de reproduire les anciens tapis persans.

On voyait aussi dans ce pavillon des argenteries fines de Chiraz et d'Ispahan : vases, coupes, bibelots, ciselés à la main avec un art minutieux; les mêmes qualités distinguaient les cuivres repoussés, très nombreux et très beaux. Les artisans iraniens ont repris en effet, les traditions des vieux graveurs orientaux. D'immenses plateaux de cuivre évoquaient les grands poètes persans, les anciens rois de l'Iran; puis, c'étaient des scènes de chasse, des reproductions de tableaux célèbres, de tapisseries. Des artistes avaient peint des fleurs, des animaux, des visages hiératiques sur de légers candélabres et des chandeliers de bois. D'autres avaient combiné la peinture et la dorure pour créer de splendides couvertures de livres ou d'albums, des reliures du goût le plus raffiné. D'autres encore, travaillant l'os et l'ivoire avec une perfection héritée de longues générations d'artistes, en avaient fait des ceintures, des bracelets, des objets illustrés de miniatures.

Salle intérieure du Palais de l'Iran.


Les soies et les cotons imprimés, les tentures, les rideaux, les broderies d'Ispahan et de Recht, les tapis, le style du pavillon, la claire décoration des murailles, tout concourait à donner à la section persane, l'aspect d'un palais des Mille et une Nuits. Mais, d'autre part, on pouvait constater, en étudiant avec l'attention que méritait chacun d'eux, les compartiments occupés par les industries principales de l'Iran d'aujourd'hui : fruits secs, laines d'Astrakan, coton, peaux, etc., que ce pays très ancien, marche d'un pas résolu dans la voie du progrès.

Tel fut l'avis de tous les visiteurs et celui de S. M. le Roi Léopold III, qui aux derniers jours de juillet 1935, s'arrêta longuement au Pavillon de la Perse.

Le pavillon fut inauguré le 10 juillet 1935 par M. Gaffary, ministre de Perse à Bruxelles, et M. Ismailzade, commissaire général, qui reçurent sous le péristyle M. Van Isacker, ministre des Affaires Economiques, M. le comte van der Burch, MM. Ad. Max et Ch. Fonck. Un grand nombre de personnalités iraniennes et belges assistaient à la cérémonie.

M. Ismailzade insista sur la volonté de progrès de la Perse moderne. Il montra combien les relations belgo-persanes s'étaient multipliées et rappela que la réorganisation des douanes et des postes de l'Iran était l’œuvre de fonctionnaires belges. 

Lettre rédigée par Hassan Ismailzade, commissaire général du pavillon de l'Iran.

samedi 21 février 2015

La Presse et les Expos...

Depuis les premières Expositions universelles, la Presse a toujours fait partie intégrante de ces événements, que ce soit pour la promotion de l'Expo elle-même, la promotion des différents journaux, ou tout simplement pour rendre compte de l'actualité de l'Exposition...

La presse s'est également affichée en beauté aux Expositions, avec souvent des pavillons très esthétiques, en voici une petite sélection :

Exposition universelle de 1889 à Paris

Exposition universelle de 1900 à Paris

Exposition de 1903 à Hanoï

Exposition internationale de 1909 à Nancy

Exposition internationale de 1911 à Charleroi

 Exposition de 1911 à Toronto

Exposition internationale de 1914 à Lyon

 Exposition internationale de 1915 à San Francisco

 Exposition de la Presse en 1928 à Cologne

Exposition coloniale de 1931 à Paris

Exposition universelle de 1935 à Bruxelles

Exposition internationale de 1937 à Paris

mercredi 26 juin 2013

Le Vieux Bruxelles de l'Exposition de 1935

Nous avons pu le voir à de nombreuses reprises, les reconstitutions de vieilles villes dans les Expositions étaient très appréciées, dès les premières.

Un succès qu'on a jamais démenti, une façon de se replonger au cœur de nos vieilles villes, telle qu'elles se présentaient dans les temps jadis, telle qu'elles étaient avant les grands changements et modernisations de nos cités.

C'était dans la plupart des cas des reconstitutions ludiques, avec leur lot de commerces, d'échoppes, de restaurants et autres tavernes.

L'Exposition de 1935 à Bruxelles n'a pas échappé à la règle, et il s'agit là certainement l'une des plus complètes et des plus belles restitutions de ce type, que je vous invite à découvrir ici.

Situation de la reconstitution du Vieux-Bruxelles, au sud-est du site de l'Exposition de 1935.

Le Vieux-Bruxelles

Cette charmante petite ville réédifiée occupe trois hectares et demi d'un terrain accidenté, qu'emprisonnent des murs crénelés et des tours médiévales et que sillonnent des ruelles tortueuses égayées par le murmure des fontaines, la chanson d'une rivière, la frondaison des arbres et l'éclat des fleurs.

Là-bas, à ses extrémités, s'élève la Porte de Coudenberg, fière de protéger à nouveau le Palais de ses Rois.

Porte de Coudenberg
Toutes les constructions, grandes et petites, se composent d'une charpente en bois recouverte de plâtre : dans la grande salle du Palais des Ducs de Brabant il est entré environ 160 m3 de bois.

Le couvertures sont en ardoises ou en tuiles véritables; elles proviennent de démolitions et contribuent, pour une large part, à donner à l'ensemble le caractère de vraisemblance que l'on a cherché. Dans ce même but, la plus grande partie de l'ornementation et tous les parements des murs ont été moulés sur de vieilles briques, pierres ou motifs architecturaux de Bruxelles et du Brabant.

De nombreuses sources ont permis la création d'une petite rivière, rappelant les tronçons de la Senne qui traversaient la vieille ville et qui furent voûtés en 1870.

Mais énumérons les mille curiosités qui sollicitent notre vue. tout ce que le passé de la bonne ville a créé de plus harmonieux, de plus séduisant, de plus pittoresque, est ressuscité.

Avec ses places, ses rues, son église, ses maisons à pignons dentelés, ses guinguettes campagnardes, le Vieux-Bruxelles évoque très purement l'aspect au XVIIIe siècle. Eglise Saint-Jacques de Compostelle, Hôtel de Rubempré, Bailles de la Cour, rue d'Isabelle, résidence des ducs de Brabant, maison de Peterbrouck, chapelle de l'Abbaye de Coudenberg, vieille demeure patricienne d'Aschot-Croy, hôtel de la Cour des comptes, Maison de Toulouse, hôtel d'Hoogstraeten-Lalaing, Cour des Métiers, quai aux Poissons, tout, par l'architecture, la décoration, les vêtements et costumes, l'animation constante qui règne, rappelle le savoureux Bruxelles d'autrefois.

Place des Bailles - Eglise Saint-Jacques de Compostelle
Après avoir franchi la porte, du côté de la place Saint-Lambert, nous nous trouvons au Marché-aux-Cochons. Prenons à droite le Steenweg et la rue des Bouteiliers. Nous longeons ensuite un bras de la Senne pour aboutir dans le Rue Coudenberg qui conduit à l'admirable place des Bailles, où se dresse, dans son harmonieuse splendeur le Palais des Ducs de Brabant.

Dans le fond de la place, un théâtre a été édifié en plein air où, pendant toute la durée de l'Exposition, seront donnés des concerts populaires.

Toue le long du parcours que nous avons effectué, les vieilles maisons aux façades artistiques; les cafés et les restaurants aux enseignes alléchantes; les boutiques pittoresques se succèdent dans une variété infinie de lignes, de décorations et de nuances qui charment et séduisent le regard.


L'atmosphère même de la vie de la capitale au XVIIIe siècle est reconstituée avec une telle fidélité que le visiteur se sent véritablement imprégné par le passé et a l'illusion complète de vivre au sein des siècles révolus  : les soldats en costume du temps, les artisans, les boutiquiers semblent des personnages sortis vivants de l'Histoire.

Quant au Palais des Ducs de Brabant, il constitue une véritable synthèse des styles usités à Bruxelles. Derrière le Palais, un tir à l'arc et un tir à la perche sont le théâtre journalier de joutes animées.

Place des Bailles - Palais des Ducs de Brabant - Le Carillon
Par la rue d'Isabelle nous gagnons la Cour des Métiers qui nous ramène au Marché-aux-Cochons. Nous aurons, entre-temps, flâné dans les différents quartiers, aussi accueillants l'un que l'autre.

Notre voyage à travers la vieille cité aura été un enchantement, car nous n'aurons pas seulement admiré la reconstitution des demeures patriciennes et des maisons des artisans, des "hosteleries"  et des boutiques, mais nous aurons aussi véritablement vécu la vie de nos ancêtres, dans une atmosphère d'antan, les cortèges, les cavalcades, les danses ont défilé devant nos yeux, au milieu du bruit.

Montagne des Aveugles.
Signalons ici que, parmi les nombreuses attractions que le Vieux-Bruxelles réserve à ses visiteurs, figue l'admirable carillon, composé de 23 cloches, fondues par le maître Dumery, fondeur du célèbre carillon de Bruges. Les cloches sont d'un tracé impeccable et leur son est exceptionnellement pur.

Actionné mécaniquement, à l'aide d'un tambour, il se remonte automatiquement et sonne les heures et les demi-heures. En dehors du dispositif mécanique, les cloches sont reliées à un clavier sur lequel les carillonneurs exécutent des concerts de musique ancienne.

Nous quitterons le Vieux-Bruxelles en fredonnant la marche populaire écrite à son intention par Pierre Leemans et que nous aurons entendu retentir à tous les coins de rue, accompagnée du joyeux carillon égrenant sur la vieille cité la pluie de notes argentines.

Fontaine des Trois Fontaines.

mardi 12 juillet 2011

...
Vous vous souvenez tous du Grand Palais du Heysel, vestige de l'Exposition de 1935 que l'on peut toujours voir à Bruxelles...


J'ai eu le plaisir, il y a un an de le restituer en 3d, poussant le vice à modéliser ses moindres détails, notamment cette charpente articulée en béton des plus originale !

je ne pouvais pas résister à diffuser cette couverture d'une revue de l'époque, en 1934, 7 mois avant l'ouverture de cette exposition, où l'on voit très bien la construction des grandes arches en béton, avec leurs supports articulés !

lundi 23 mai 2011

Newsletter BIE n°18 en ligne

...
La newsletter n°18 du Bureau International des Expositions est en ligne depuis aujourd'hui.


Le thème principal ? les 80 ans du BIE... et oui, c'est en 1931 que le Bureau International des Expositions a été créé en vue de réglementer l'organisation de ces évènements. Une réglementation très utile, ne serait-ce que pour éviter l'organisation de plusieurs expositions en même temps, aux quatre coins du monde !

Cliquer pour télécharger la Newsletter n°18

Au sommaire, la genèse du projet de créer un Bureau chargé de réglementer l'organisation des Expositions, de nombreuses interviews des précédents présidents du BIE ou de personnes ayant participé à cette oeuvre, avec une introduction par M. Vicente Gonzáles Loscertales, secrétaire général du BIE, "80 ans d'existence, 160 ans de tradition".

La première exposition enregistrée par le BIE fût une exposition belge ! l'Exposition universelle de 1935 à Bruxelles.

J'en profite pour inaugurer une nouvelle page dans cette newsletter, en effet, dans chacune d'elles, je proposerais une page sur l'histoire des Expositions, et nous inaugurons cette section avec bien sûr cette Exposition de 1935 à Bruxelles !


Bonne lecture !

vendredi 20 mai 2011

Hier, Vernissage de l'expo : " Bruxelles, prouesses d'ingénieurs "

Le Centre International pour la Ville, l'Architecture et le Paysage (CIVA), l'Université Libre de Bruxelles (ULB) et la Vrije Universiteit Brussel (VUB)  présentent du 30 mai au 2 octobre 2011, une exposition didactique sur le thème de l'ingénierie de la construction en Région de Bruxelles-Capitale, durant les deux derniers siècles, un Patrimoine exceptionnel quasi inconnu du grand public.

J'avais déjà parlé de cette exposition il y a quelques jours, je ne reviendrais donc pas sur les détails et vous invite à visiter le site-guide de cette exposition :

http://www.expo-ingenieurs.be/

Hier, jeudi 19 mai, c'était le vernissage de cet évènement. Etant "belge" pour la journée, j'en ai profité pour aller faire un saut à Bruxelles, voir cette exposition, avec un intérêt particulier pour toutes ces réalisations en rapport avec les Expositions universelles et internationales... de ce côté-là, la Belgique a été plutôt bien servie, pour notre plus grand plaisir !

Avant de passer au reportage photographique, quelques petits commentaires.
Déjà, l'expo frappe par sa richesse, et le contraste des documents présentés. Cette expo se veut avant tout ludique, et même s'il est un fait certain que de prime abord, elle s'adresse avant tout à des ingénieurs et/ou architectes, on se rend vite compte que le parti-pris est d'être abordable par les publics les plus divers. Il y en a pour tout le monde avec beaucoup de variétés. Bien sûr, on trouve beaucoup d'explications... sur tout ! ce qui est tout à fait normal, mais surtout, il y a beaucoup de choses à voir et comprendre avec les yeux, comme des maquettes, des photos, des films, des animations 3d, mais aussi de petite ateliers qui permettent d'expérimenter et de comprendre certaines lois de la physique appliquées à la conception et à la construction. Il y a de quoi passer un excellent moment, à découvrir, apprendre et comprendre !

Un tout grand bravo à Marcelle Rabinowicz, commissaire de l'exposition, et à l'équipe qui a oeuvré pour qu'elle soit un succès.

Voici maintenant quelques photos de l'expo et de la soirée du vernissage :

Entrée du CIVA... 18h15

Les quelques discours d'introduction à l'exposition, la foule était très nombreuse.
Difficile de se frayer un chemin !

Impossible de photographier Marcelle Rabinowicz...
mais on aperçoit quand même Christophe Pourtois, directeur du CIVA.

En route pour l'exposition !

On commence la visite en étant nez-à-nez avec des références à des Expositions universelles,
à gauche le projet de Tour de Communication pour l'Exposition de 1958, à droite, une maquette du Grand Palais de l'Exposition de 1935.

Incroyable Tour de la Communication, un projet d'une tour de 635 m de hauteur,
qui aurait détrôné la Tour Eiffel. Elle n'a pas été réalisée pour une question d'esthétisme !

Et voilà la fameuse Flèche du Génie Civil de l'Expo'58, une merveilleuse maquette préservée depuis cette époque ! Merci à la famille de l'Architecte Jean Van Doosselaere, pour le prêt de ce vestige incroyable.
Pour info, la Flèche a été démolie en 1970 !

Une sacrée réalisation, en équilibre sur ses pieux "Franki". 

Le très célèbre pont-levant de Buda.

Les discussions vont bon-train... beaucoup d'architectes et d'ingénieurs étaient présents !

Ces réalisations qui ont modifié la ville de Bruxelles !

Des étudiants en admiration devant cette maquette d'un tunnelier.

Visite, avec des niveaux différents.

Des ateliers, où l'on peut vérifier les phénomènes physiques.

Retour sur les Expositions... 1935 et ce Grand Palais du Heysel dont une animation 3d explique le mode de construction de ces grandes arches, articulées.

Maquette de droite, le pavillon des USA, à Expo'58 !


L'expo ne désemplie pas !


Référence scientifique incontournable, il est disponible au prix de 25 € à la librairie du CIVA ( Info : Oana De Wolf - tél. 00 32 2 642 24 71 - Fax : 00 32 2 642 24 55 - librairie.civa@gmail.com )

On ne peut quitter l'exposition sans le Guide qui va avec. C'est un "gros morceau" qui vaut le coup !
320 pages et 450 illustrations, c'est à la fois un guide et une riche référence, qui permettra de suivre et d'enrichir la visite, mais aussi de se replonger ensuite au coeur de ces réalisations fruit du génie créateur Bruxellois !

J'allais oublié ma petite contribution, accompagnant la maquette de la Flèche du Génie Civil, le film 3d sur Expo'58 :


Pas facile de prendre en photo la maquette et le film, en même temps ! ;-)