dimanche 30 octobre 2022

Expo 1925 Paris - Pavillon de Limoges.

Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes 1925

Pavillon du 7e Groupement Économique Régional mis en œuvre par l’Hôtel de la Chambre de Commerce à Limoges.

Les Arts du feu y sont particulièrement à l’honneur, notamment les porcelaines, les émaux et bien sûr les vitraux.

On en aperçoit un sur la double porte d‘entrée à l’angle du pavillon… avec des motifs simples liés aux Arts de la Table… Qui en est l'auteur ?? Peut-être une création de Francis Chigot ?

Si quelqu'un en sait plus... je suis preneur !!!


Mais la grande star de ce pavillon, c’est bien le magnifique vitrail réalisé par Francis Chigot : « La Tapisserie » d'après un carton de Pierre Parot.

Ce vitrail "très" Art Déco représente les métiers de la tapisserie d’Aubusson d’une façon assez stylisée. Il a été réalisé en grisaille avec des verres striés et diamantés qui favorisent les jeux de lumières.

Par chance, on peut toujours admirer cette œuvre de Francis Chigot aujourd’hui, elle fait partie des collections permanentes du Musée de la Tapisserie d’Aubusson à Limoges.







jeudi 22 octobre 2020

Fontaine des Vins de France et Pavillon du Comité des Vins... à l'Exposition de 1937 à Paris

Expo 1937  Paris

Le Pavillon des Vins de France (Fontaine des Vins et Comité des Vins)

Au Cours-la-Reine, le Pavillon des Vins de France, par les architectes Gravereaux, Bertrand-Arnoux et Zavaroni) vous permet de goûter dans un beau décor artistique à tous les crus de notre pays qui est le premier état viticole du monde.

Une immense fontaine de vin précède les bâtiments proprement dit avec ces élégants comptoirs dédiés chacun à une région.

Le jardin et son théâtre bachique vous offre un asile de fraîcheur et de bonne humeur où vous entendrez les meilleures chansons à boire !

(un restaurant à proximité permettait de gober un peu...🤣)













mardi 1 septembre 2020

Expo 1931 Paris Vincennes - Le Groenland, colonie du Danemark.


Ce pavillon de style moderne qui se dresse en face de la section des Etats-Unis est celui de la grande colonie polaire du Danemark : le Groenland.

Un igloo esquimau aurait été plus représentatif de ce territoire glacé, mais les Danois ont voulu synthétiser l'effort progressif que leur gouvernement poursuit depuis un siècle: celui de conserver la race des Esquimaux dans son intégrité.

Pour cela, on a construit, dans cette immensité glacée où s'éteignait une population de quinze mille âmes, des églises et des hôpitaux des écoles et des pêcheries.

A l'intérieur du pavillon, regardez les collections que l'explorateur Rasmussen a rapportées du Nord Groenland, contemplez les panoramas qui vous montrent les aspects de ces énormes montagnes, de cette nature hostile. Et vous admirerez d'autant plus les salles de gauche consacrées à la vie sociale de la colonie où est retracé le patient travail du Danemark qui a réussi, à force d'hygiène et de bonne administration, à préserver dans ce pays isolé une des races les plus antiques de notre humanité.





mercredi 12 juin 2019

Le Four Solaire d'Augustin Mouchot, présenté à l'Exposition universelle de 1878 à Paris



L’Appareil Mouchot (Le Monde Illustré 1878)

On sait que la première tentative d’utilisation des rayons solaires remonte à Archimède qui, 300 ans avant notre ère, employa des miroirs ardents pour incendier les vaisseaux romains qui assiégeaient Syracuse, et que cette question préoccupa vivement les alchimistes et les physiciens du moyen âge.

Les premiers essais en vue d’obtenir un résultat industriel sont dus à un Français, Salomon de Caus, dont les travaux ont été remis en lumière à l’occasion de la belle découverte des propriétés de la vapeur ; mais l’état des sciences ne lui permit pas de tirer parti de son idée. Il fallait que les savantes recherches des Ducarla, des de Saussure, des Mariotte, Melloni, Pouillet, vinssent éclairer la question pour qu’elle fût résolue avec la simplicité qui la caractérise aujourd’hui.

« Un entonnoir et un verre de lampe, disait dernièrement M. Abel Pifre dans une conférence très marquée sur l’utilisation directe de la chaleur solaire, voilà tout l’appareil, » et de fait il n’y a pas autre chose dans les petits modèles ; pour les grands, les proportions sont changées, rien de plus.

Au moyen d’un mécanisme simple et qu’un enfant peut manœuvrer, on oriente le générateur solaire dans la direction du soleil. Ses rayons arrivent parallèlement sur la surface du réflecteur. Ils sont réfléchis normalement sur l’enveloppe du verre. Ils la traversent sans difficulté, car le verre laisse parfaitement passer les rayons lumineux ; mais dès qu’ils l’ont penché, rencontrant la chaudière noircie qui se trouve dans l’axe du réflecteur, ils sont transformés en chaleur obscure et restent prisonniers dans l’enceinte vitrée, désormais impénétrable pour eux. Tout l’artifice est là.

Les résultats obtenus au soleil de Paris sont déjà surprenants. Combien plus ne le seront-ils pas dans les pays chauds où l’élévation des eaux pour l’agriculture, la caléfaction des vins, la distillation des matières alcooliques et des fleurs, la fabrication de la glace, ouvriront décidément une ère nouvelle de richesse et de civilisation.

Ce sera un honneur pour la France d’avoir doté l’humanité d’un nouvel engin industriel et d’avoir acquis un nouveau titre de reconnaissance de la postérité.
Mollot (Le Monde Illustré)

Augustin-Bernard Mouchot, né le 7 avril 1825 et mort le 4 octobre 1912 est un ingénieur et enseignant français. Il est principalement connu pour ses travaux sur l’énergie solaire.
Il invente son premier moteur solaire en 1866. Grâce à une subvention obtenue en 1871, il construit un four solaire de 4m² qu’il présente à l’Académie des Sciences fin 1875. Ayant obtenue un nouvelle subvention en 1877, il fabrique un nouvel appareil de 20m² qui sera présenté à l’Exposition universelle de 1878 à Paris. Il recevra une médaille d’or.

mardi 5 mars 2019

Exposition Française de Moscou en 1891 - Le Petit Journal


Le Petit Journal – Samedi 16 mai 1891

L’Exposition de Moscou (Vue de la façade)

Il vient de se passer un fait économique qui peut avoir dans l’avenir une grande portée politique, je veux parler de l’ouverture de l’exposition française de Moscou.

Un certain nombre de nos compatriotes, éminents dans les arts, le commerce et l’industrie, se sont réunis et ont organisé en Russie une exposition des produits français.
Et quelle ville ont-ils choisie ?

Non point Saint-Pétersbourg, la cité cosmopolite, la cité aux maisons et aux habitudes modernes, non ils sont allés s’installer à Moscou, la ville sainte, où bat le vrai cœur de l’antique Russie, où les czars tiennent à être sacrés, où l’on conserve les coutumes saintes d’autrefois, à Moscou, la ville presque orientale où étincellent par centaines les dômes dorés.

Il nous faut reconnaître l’héroïsme de ceux que nous avons combattus, alors même que nous en avons le plus cruellement souffert : nous ajouterons donc à Moscou, la cité patriote qui, lorsque Napoléon victorieux terrifiait le monde, préféra s’abîmer dans les flammes plutôt que de rester aux mains de l’envahisseur. Ce fut pour nous le prélude d’épouvantables désastres ; nous ne pouvons néanmoins nous empêcher de saluer la glorieuse et sublime cité.

Aujourd’hui par bonheur les souvenirs de guerre sont effacés entre nous ; bien au contraire, c’est probablement de la bonne entente de la France et de la Russie que dépendent désormais la paix dans le monde.

Aussi avons-nous le cœur épanoui en présence de cette belle manifestation pacifique et nous sommes heureux que l’Europe puisse voir les mains russes et françaises s’unir précisément à Moscou, la cité sainte, comme pour donner plus de solennité aux serments d’amitiés qui s’échangent.

Entrée du vestibule d'honneur.

Pavillon impérial.

Jardins côtés nord.

jeudi 28 février 2019

Baillet-en-France et les géants de 1937... 9 mars 2019 de 10h à 19h !

L’exposition est prolongée jusqu’au Samedi 9 mars 2019

Pour fêter les dix ans de la fouille des sculptures soviétiques de la glacière de Baillet-en-France, nous vous invitons à un événement de clôture, salle du Conseil Municipal. 10H-19H Le Samedi 9 mars.

Visites-Conférences (10h-15h)
Trois lieux de rendez-vous seront proposés en relation avec l’Exposition Colossale, Baillet en France et les géants de 1937 : (visite libre, rendez-vous sur place, il faut être motorisé).

10h Guiry-en-Vexin, Musée Archéologique Départemental :
Visite de la salle des sculptures soviétiques de l’Exposition de 1937 découvertes à Baillet en France, en présence de l’archéologue François Gentili (Inrap).

13h30 Rendez-vous au sanctuaire de Notre Dame de France.
Édifié autour de la Vierge du Campanile du Pavillon Pontifical de 1937, évocation de l’étonnante histoire de ND de France, du Trocadero à Amiens puis à Baillet en France et l’épopée des mammamobiles (chemin ND de France à Baillet en France ou via la RN 1).

14h30 Rendez vous devant le Parc du Bois de l’Etang.
Visite de la glacière du château de Baillet en France, installation visuelle et sonore. Evocation des fouilles de 2009 et de l’histoire du Parc, du Moyen Âge jusqu’au parc des Loisirs de la CGT.

15h Rendez-vous à la Mairie de Baillet-en-France (1, rue Jean Nicolas) :
Exposition-Projections-Dédicace (15h-19h).
15h Une Exposition Colossale : Baillet et les géants de 1937. Visite commentée de l’exposition. Baillet en France et les géants de 1937.


16h30 Projection du film inédit de Laurent Antoine :
Visite virtuelle de l’intérieur du Pavillon Soviétique de l’exposition de 1937.

17h Projection du documentaire : Tombeau pour l’URSS de Jean Paul Fargier, primé au festival du film archéologique de Rovereto (Italie).
Rencontre avec le réalisateur et discussion avec l’archéologue François Gentili.

Dédicace d’Isabelle Joz-Roland pour son roman : Des Héros sortis du Froid 

18h30 Pot de l’amitié

19h Clôture

Maquette du pavillon Soviétique de l'Exposition de 1937 à Paris, exposée à Baillet-en-France.

mardi 26 février 2019

Les Expositions et le Protocole... Expo 1900 Paris

Dans les Expos d'hier comme celles d'aujourd'hui, le protocole est toujours d'une importance capitale dans les relations entre pays exposants, visiteurs de marque, et pays hôte ! Je vous propose un petit retour comique à l'Exposition universelle de 1900 à Paris, pour y faire la connaissance de M. Crozier, le Directeur du Protocole.

L'Exposition Comique - n°14 - 14 juillet 1900



M. Crozier, Directeur du Protocole.

Drapé dans un uniforme tissé de décorations, M. Crozier s'avance dans un nuage d'étoiles.
Ferré sur le code des belles manières, possédant à fond la science des saluts, des présentations et des révérences, il représente dans notre République Athénienne l'essence des temps passés et l'exquise politesse des régimes défunts.
C'est à M. Crozier que revient l'idée des petites sorties matinales de notre sympathique Exécutif.
N'ignorant aucune des règles de la préséance, il fixe avec les plus minutieux détails le nombre de coups de chapeaux à espacer de l'avenue de Marigny au Pont-Alexandre et même le nombre des acclamations enthousiastes sur le parcours de la rue de Paris au Cours-la-Reine.
M. Crozier, dont la moustache paraît en colère, est au contraire le plus doux et le plus affable des personnages officiels.
Avec la même correction il conduit les ambassadeurs annamites à leur hôtel et le roi de Suède à la gare. Habillé magnifiquement dans un costume doré sur tranches, il semble, sous le soleil, un joli livre d'étrennes que la République offrirait aux souverains daignant l'honorer de leur visite.
Directeur du Protocole, cet appareil fait pour effaroucher les moineaux de la Bohème, il a le bon goût de ne point empêcher les représentants des pays exotiques de mettre leurs coudes sur la table, à l'heure du café présidentiel. On a même vu des chinois aller plus loin, sous son sourire protocolaire, et s'oublier dans des manières plutôt genre "vice-roi du Petchili".
M. Crozier est, en ce moment, en pleine activité. Son volume de convenances sous le bras, il va passer une saison plutôt fatigante, tiraillé par le Roi de Grèce, surmené par le Czar et bousculé par le shah de Perse; il faut donc saluer en lui le brave sergent de ville élyséen qui, le protocole à la main, range les voitures des ambassadeurs et fait circuler dignement et noblement le char de l'Etat.

Un peu plus sérieusement, quelques mots sur M. Philippe Crozier, ministre plénipotentiaire - Directeur du Protocole (La Revue Diplomatique n°44 - 28 octobre 1900).

M. Philippe Crozier, qui vient d'être promu au grade de commandeur de la Légion d'honneur, pour les services distingués rendus à l'Exposition de 1900, était encore il y a cinq ans ministre de France à Sofia quand le télégraphe lui apporta à Sofia même la nouvelle de sa nomination aux fonction si délicates et si enviées du chef du Protocole dans lesquelles il succédait au comte de Bourqueney, qui d'ailleurs, les avaient exercées assez peut de temps. Le jeune diplomate eut ce que nous appelons "bonne presse". On aime en France, à voir ces postes "en somme un peu d'apparat et très honorifiques" occupés par des hommes dont les qualités d'esprit et de savoir sont doublées par une belle prestance et une fière allure. Quelque démocratique que soit notre République, elle tient à prouver qu'elle n'a pas oublié que la France entend rester le pays par excellence où les souverains et les représentants des puissances sont toujours merveilleusement accueillis sans que rien de détonne dans l'étiquette à laquelle sont toujours attachées les cours européennes. C'est l'introducteur qui dispose l'appareil de réception des représentants des puissances et règle l'ordre des préséances, les entrées et les sorties des hauts personnages, soit dans leurs rapport avec le Président de la République française, soit dans les cérémonies publiques.
Naturellement, il y assiste, il est de toutes les fêtes. Pas de grand dîner diplomatique officiel sans lui.
Ce qui rend délicat le ministère, c'est que le code de bienséances officielles n'a jamais été promulgué. L'usage et le temps seuls le consacrent, il y a bien le décret de messidor, mais avec combien de lacunes ! M. Crozier a pleinement réussi.
Le chef du Protocole est un homme de quarante-deux ans à peine, de haute taille, élancé, élégant, au visage énergique dans lequel éclate un regard très doux et très fin; la moustache finement retroussée, le front large et bien encadré. Il apparaît dans son uniforme brodé d'or et chamarré de décorations comme un de ces beaux gentilshommes dont nos traditions des temps héroïques nous ont transmis les portraits : on devine le soldat sous le costume du diplomate.
M. Philippe Crozier a été soldat, et dans des circonstances qui méritent d'être rappelées. En 1870 - il avait treize ans alors - ses bras étaient trop faibles pour manier le fusil; mais il s'engageait, pendant le siège de Paris, dans le corps des ambulanciers volontaires et, en cette qualité, il assistait au siège du Bourget où sa belle conduite lui valut la croix des ambulances, noble décoration qui n'était accordée qu'aux personnes qui s'étaient distinguées par quelque action d'éclat.
En 1875, il entrait à l'Ecole polytechnique et en sortait en 1877 comme sous-lieutenant d'artillerie de l'Ecole d'application.
En 1881, donnait sa démission et entrait dans la carrière diplomatique. M. Philippe Crozier entra au Ministère des Affaires étrangères, en qualité d'attaché à la direction politique. Ses grandes qualités professionnelles lui firent franchir rapidement toute la hiérarchie administrative. Nous le retrouvons successivement secrétaire du Ministre, secrétaire de légation à Londres, sous-chef du cabinet du Ministre; puis en 1888 délégués au Congrès géographique de Bourg (Ain) puis encore, délégué de Mayotte et des Iles Comores à l'Exposition de 1889. Un an après il était envoyé à Berne comme Conseiller d'Ambassade hors cadre; en 1893, il est chargé des fonctions de Résident du Luxembourg, ministre plénipotentiaire de classe l'année suivante, etc.
M. Crozier est un lettré délicat et un esprit d'élite. Il est officier d'académie depuis 1884, chevalier de la Légion d'Honneur en 1889, officier en 1893. Il porte sur son uniforme nombre d'ordres étrangers qui lui ont été conférés, mais toujours à côté de l'étoile d'honneur, on voit toujours sur sa poitrine la croix des ambulances qu'il a si vaillamment gagnée pendant l'année terrible. Et ce n'est pas de cette noble décoration que ce bon Français se montre le moins fier.
Auguste Meulemans.

mercredi 13 février 2019

L'inauguration de l'Exposition des Arts décoratifs de 1925... dans Le Petit Journal !

L'inauguration de l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes, Paris (avril à octobre 1925)... 
...dans Le Petit Journal illustré du 10 mai 1925.

On découvre un très beau dessin pleine page de l'événement, à côté du Grand Palais et face au Pont Alexandre III... au niveau de la porte d'honneur réalisée par Henry Favier et A. Ventre (architectes), et Edgar Brandt (ferronnier). 


L'Exposition des Arts décoratifs.

Comme toutes expositions, longues à édifier et à mettre au point, celle-ci n'a été prête à recevoir la consécration officielle qu'à la dernière minute. Mais l'effort conjugué de tous est parvenu, à l'heure dite, à donner un aspect définitif à cet ensemble de palais provisoires.

Comme le canon tonnait, à trois heures, le Président de la République, accompagné de sa maison civile et de sa maison militaire, franchissait les portes de l'Exposition des Arts décoratifs. Il y était reçu par M. Ferdinand David, commissaire général, M. Becq de Fouqière, chef du protocole, M. Morain, préfet de police, M. Painlevé, président du conseil, M. Chaumet, ministre du commerce, et les autres membres du gouvernement.


La cérémonie proprement dite eu lieu dans le Grand Palais des Champs-Elysées, décoré et transformé pour la circonstance. Près de M. Doumergue, se trouvait au premier rang le corps diplomatique, parmi lequel on remarquait surtout le nonce du pape et M. Krassine, ambassadeur des soviets.

Après la Marseillaise, exécutée par la musique de la Garde républicaine et les chœurs de l'Opéra, M. Ferdinand David prit, le premier, la parole. Puis se succédèrent les discours de M. Dunant ministre de Suisse, président du groupement des commissaires généraux des sections étrangères, et de M. de Monzie, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, de M. Chaumet, ministre du commerce; enfin de M. Doumergue lui-même qui déclara l'exposition ouverte.

Une visite rapide à travers les allées et les principaux bâtiments acheva de donner sa consécration à cet ensemble méritoire qui doit faire connaître dans le monde l'effort des artistes modernes appliqué à la décoration et à l'industrie.


vendredi 8 février 2019

La Norvège à l' Exposition internationale des Arts et des Techniques appliqués à la Vie moderne de 1937 à Paris


Architectes : MM. Knut Knutsen, Arne Korsmo et Ole Lind Schistad, avec la collaboration de MM. O. et J. Carré, V. et E. Sclienger.

L'objectif principal de cette participation était de présenter un tableau exact de la vie norvégienne de 1937.


Le pavillon de la Norvège est sans doute le plus étrange de toutes l'exposition. De très loin, ses deux ailes immenses, recouvertes d'aluminium, hautes de 30 mètres, dressées vers le ciel comme celles d'un oiseau qui va prendre son envol, accrochent le regard. On cherche des étages. On ne voit, à 4 mètres du sol, qu'une galerie de verre. Où entre-t-on ? Derrière cet arbre. Et l'intérieur est ravissant.

A juste titre, l'orgueil de la Norvège est sa flotte marchande et c'est d'elle qu'on parle tout d'abord en nous prouvant qu'il n'en existe pas de plus moderne.

Aussitôt l'on monte à la galerie que nous apercevions de l'extérieur. C'est là qu'est la section du tourisme dont la tâche agréable sera de nous convaincre qu'il n'est de bonne vacances que norvégiennes. Puis ce sont les stands très curieux des arts appliqués où dominent de beaux travaux de Froeydi Haavardsholm peints pour l'église de la Trinité d'Oslo.

La salle suivante contient une intéressante collection de tableaux modernes norvégiens : constrastes violents d'ombres et de lumière, audace extrême des coloris. Mais une seconde galerie a été entièrement réservée au plus grand peintre norvégien, Edw. Munch, qui trouva si bien l'expression artistique de son pays, et que l'on admire là-bas à l'égal d'Ibsen.

L'architecture est représentée par des maquettes et des photographies que l'on a placées au sommet du grand escalier par lequel nous devons maintenant redescendre dans le hall.

Tout un côté de cette pièce assez vaste est consacré au développement de la technique moderne, conditionné par la structure géographique d'un pays où la houille blanche est une inépuisable source d'énergie.

Si l'on faisait le tour de la salle, on trouverait encore la section des oeuvres sociales, où sont traduits les courageux efforts que l'on fait en Norvège pour sauvegarder la santé des enfants, pour avoir partout des habitations saines.

Mais le plaisir des yeux est pour l'alignement de ces planches de frêne, de sacs et de ces chaussures de montagne qui évoquent les longues randonnées dans la blanche campagne d'Oslo.


jeudi 17 janvier 2019

Pavillon de la Thaïlande à EXPO 2020 DUBAI

A peine le projet de pavillon de la Thaïlande est-il dévoilé que c'est déjà un immense succès, rendez-vous compte, en 5 jours à peine, ce sont déjà plus de 1.3 millions de vues sur la page Facebook d'Expo 2020 Dubaï !!! Du jamais vu !!

Le thème du pavillon : "Mobilité pour l'Avenir"

Pour plus d'informations, rendez-vous sur le BLOG :

 Expo 2020 Dubai BLOG

THAILAND pavilion Expo 2020 Dubai LINKS

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dimanche 11 novembre 2018

Baillet et les géants de 1937

Exposition du 1er décembre 2018 au 30 janvier 2019
dans la salle du conseil municipal
à Baillet-en-France (95)
Entrée libre aux heures d'ouverture de la mairie.



Programme du 1er décembre 2018, de 10h à 13h :

- Inauguration de la statue du Couple Ouzbek par Christiane Aknouche, maire de Baillet-en-France.
- Conférence sur le Pavillon Soviétique et le Pavillon Pontifical de 1937 par Laurent Antoine LeMog, spécialiste de l'exposition; présentation du film 3D sur le pavillon Soviétique.
- Borne interactive et visites virtuelles sur GoogleCardBoard.
- Visite de l'exposition avec François Gentili (INRAP) et Julie Deschepper (INALCO).
- Dédicace du roman Des héros sortis du froid par Isabelle Joz-Roland.
- Buffet.




jeudi 4 octobre 2018

La Pologne à l'Exposition universelle de 1935 à Bruxelles

Pavillon du la Pologne - Avenue du Gros Tilleul - Exposition universelle et internationale de 1935 à Bruxelles.



Ce pavillon de la Pologne a été conçu par l'ingénieur Damman. Il occupe une superficie de 800 m² environ. La direction artistique de toutes les décorations intérieures a été confiée à Thadée Gronowsky. C'est Georges Vaxelaire (écrivain, diplomate et homme d'affaires belge) qui est le commissaire général de ce pavillon.

Il comprend un hall central et six salles latérales, plus un bureau d'informations occupant une salle derrière le hall central.


L'une d'elles est destinée à illustrer la chasse en Pologne.
Elle contient un grand nombre de rares et riches trophées de chasse constituant des records européens.

La deuxième salle montre le développement de l'agriculture et de l'industrie agricole en Pologne.

La troisième est consacrée aux industries polonaises.

A droite du Hall, trois autres salles. La première est consacrée au port polonais de Gdynia, fondé en 1924 et dont le développement prodigieux établit fut un vrai record technique.

La seconde salle de droite contient une très intéressante documentation sur le tourisme en Pologne, tandis que la dernière, est consacrée aux problèmes des communications en Pologne. On remarque des modèles de locomotives et wagons, produits des grandes industries polonaises.


Guide et Livre d'Or Expo 1935 Bruxelles


Localisation du pavillon de la Pologne dans l'Exposition de Bruxelles.
Au sud de l'Expo, avenue du Gros Tilleul - Entre les pavillons Hongrie et de la Norvège.
M. Charles BERCONI, Président du Comité Exécutif de la Section Polonaise.

M. Charles VAXELAIRE, Commissaire général de la Pologne.
Paysage d'hiver polonais : La vallée de la Strazyska.