mardi 19 janvier 2010

Le pavillon chinois de l'allée de Suffren à l'Exposition universelle de 1889, en couleurs !

...
D'un trait, les textures ont été réalisées. Hélas, je ne suis sûr de rien dans ce cas, aucune chromo ne m'est parvenue, pas même la moindre description dans les livres d'époque.



Je me suis donc inspiré de certains monastères bouddhistes, puisqu'il en est fait référence dans le tome 2 de la Revue de l'Exposition universelle de 1889.



Ce genre de monastère à souvent le même type de dominantes. La première, c'est le rouge. Sur les photos en noir et blanc, on voit bien que les poteaux sont foncés, mais quand même avec de petites parties qui le sont encore plus, celles-ci seront noires...



Tonalité noire que j'ai pu rapprocher du "faux marbre" peint sur les soubassements, noir ou vraiment très foncé.



L'autre dominante est celle des murs, souvent ocre jaune assez vif, je l'ai décliné ici en un peu plus discret, car en général, si c'est trop vif, c'est souvent commenté et critiqué dans les journaux. Maintenant, difficile de donner la tonalité précise, peut-être plus clair... jusqu'au sable ?



J'ai travaillé simplement les motifs sculptés, avec une des autres teintes utilisées dans l'ornementation de ces monastères, le blanc, en complément de deux tons de rouges. En dehors de quelques ors, je n'ai pas "inventé" d'autres couleurs, mais la construction en dehors des bois sculptés avait été confiée à des ouvriers catalans, il est tout à fait possible que certains traitements des couleurs ait été influencé par leur culture traditionnelle.



En ce qui concerne les toitures, ce genre de construction recevait traditionnellement un revêtement de tuiles de couleurs, vernissées, mais dans le cas de ce pavillon, on voit clairement sur les trop rares photographies que ce n'est pas le cas, est que ça ressemble plutôt à des tôles d'acier zingué, plus parisien, plus vite installé et moins onéreux. 



Une dernière image pour en finir "pour le moment" avec les textures de ce pavillon, en espérant avoir la chance de trouver de nouveaux élément d'ici la production du film, ce dont je doute quand même.



Les prochaines étapes seront la réalisation d'une maquette du film, sans les textures, pour valider le ride... pour milieu de semaine prochaine.

Puis avant de lancer les rendus finaux, il me faut encore placer les visiteurs de l'exposition, comme j'ai pu le faire pour les 3 films précédents.

Mais là, cruel dilemme ! en effet, dans le cas de 1867 et 1878, j'ai utiliser des personnages de gravures détourés. Pour le futur film sur la participation de la Chine à l'exposition de 1900, j'utiliserais des personnages photographiés détourés. Mais dans le cas de cette exposition de 1889, je me demande vers quelle solution me tourner.
Même si encore, les photographies "animées" ne sont pas encore très courantes, elles sont quand même présentes !
En revanche, pour moi, ce sera un peu plus difficile de trouver ces personnages, surtout non flous !
Mais je me dis aussi que l'Exposition de 1900 étant la seule du film où la Chine participait vraiment officiellement avec un magnifique parc au Trocadéro, peut-être devrais-je réserver les personnages photographiés à ce dernier film, qui aura d'ailleurs une durée plus grandes que pour ceux de 1867, 1878 et 1889...
...à suivre, et à voir !

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